“Jeunesse sans frontières” a constaté dimanche des tentatives d’influence électorale dans quatre centres de vote, où l’association avait des observateurs pour le second tour de la présidentielle.
Les observateurs de l’association ont rapporté avoir observé la distribution d’argent et achat de voix dans la circonscription de Bizerte. Ils ont aussi souligné que les policiers et les militaires présents sur place “étaient témoins de ces actes et ne sont pas intervenus”.
L’association a, également, dénoncé une propagande électorale à proximité de 4 centres électoraux, des actes de violence dans deux autres centres ainsi que le transport collectif d’électeurs dans la circonscription de l’Ariana, lit-on dans un communiqué.
Le texte de l’association évoque par ailleurs l’omission dans six cas par des agents de l’ISIE de s’assurer de la présence de l’empreinte d’encre bleu électoral sur le doigt des électeurs, et un seul cas de contrôle de la carte d’identité nationale.
Les observateurs de l’association ont dénoncé quatre cas d’irrespect du secret du vote et l’omission dans 10 cas du contrôle de l’identité d’électrices portant le niqab.
L’association confirme aussi que 47 bureaux de vote, sur un total de 53, ont respecté les horaires d’ouverture du centre alors que des observateurs de la société civile ont été empêchés d’accéder aux centres de vote avant 8 heures du matin.
L’association “jeunesse sans frontières” a mobilisé 307 observateurs dans 108 bureaux de vote répartis dans 7 circonscriptions électorales (Tunis I, Tunis II, Manouba, Ben Arous, Ariana, Bizerte, Sfax 1).
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