L’association “I Watch” a estimé dimanche que l’interdiction d’observateurs dans l’enceinte des centres de vote et des centres de tri “sème le doute sur la transparence” des élections pour le second tour de la présidentielle.
Acharaf Aouadi a relevé l’absence d’écrans géants permettant de suivre l’opération électorale et la difficulté d’enregistrer les infractions en raison de l’interdiction de l’usage de caméras.
“Les indicateurs positifs concernant le respect des procédures légales et la disponibilité du matériel électoral ont été toutefois constatés dans plus de 95% des bureaux de vote”, a estimé Acharaf Aouadi, président de “I watch”, lors d’une conférence de presse à Tunis.
L’association a toutefois critiqué la qualité des relations de l’ISIE avec les observateurs locaux alors que l’Instance fait preuve d’une plus grande ouverture à l’égard des observateurs internationaux. M. Aouadi a signalé à ce propos que l’ISIE a mis à la disposition des observateurs internationaux ses locaux pour tenir leurs réunions.
En contre partie, “L’ISIE n’a pas facilité la tache des observateurs de “I watch”, a accusé Farah Manakbi qui évoque des altercations dans les circonscriptions électorales du Bardo et à la cité Ettadhamen.