La Ligue des électrices tunisiennes s’est élevée contre “la décision unilatérale” de l’ISIE imposant des restrictions aux observateurs le jour du deuxième tour du scrutin présidentiel dans les centres et bureaux de vote. Elle a demandé à l’instance de revenir sur cette décision.
Dans un communiqué, cette association a surtout marqué son étonnement du timing “inacceptable” de cette décision, “à un seul jour de la date du scrutin, ce qui prive les organisations et associations concernées du droit d’ester en justice pour demander au Tribunal administratif un sursis à exécution”.
L’association met par ailleurs en garde contre les conséquences d’une telle décisions “en termes de transparence et d’intégrité du scrutin”, au risque de “laisser libre cours aux tentatives de subornation des électeurs en l’absence des observateurs dans l’environnement des centres de vote”.
Elle invoque, aussi, le droit d’accès des observateurs aux données, “droit garanti par la Constitution” mais que compromet, selon elle, la décision de l’ISIE.