Avant dimanche 21 décembre et le verdict des urnes tant attendu, quelques noms peuvent encore influencer la cour des choses même au dernier moment par un geste ou par une position, par une déclaration ou encore par une bourde…
- L’ARMEE NATIONALE
Par sa présence très forte lors de ce marathon électoral, l’armée nationale est devenue l’acteur N°1 de la vie politique. En plus de son rôle dans la logistique des élections, elle assure la sécurité dans un très grand nombre de centres et de bureaux de vote. Elle est certes «la Grande Muette», comme on dit, mais même son silence pèse d’un grand poids
- LA POLICE TUNISIENNE
Les forces de sécurité intérieure, avec leurs différentes unités, sont le deuxième acteur essentiel du scrutin. Leur mobilisation à toute épreuve a permis jusqu’ici de déjouer plusieurs plans maléfiques des terroristes qui considèrent la réussite des élections comme leur cauchemar N°1.
- BEJI CAID ESSEBSI
Le leader de Nidaa Tounes est évidement l’acteur principal, avec MMM de ce scrutin crucial de la Nouvelle République. BCE est habitué aux formules délicieuses du dialecte tunisien comme le fameux «behaythou», ainsi donc, devenu slogan officiel de sa campagne. Il peut nous sortir à tout moment une autre trouvaille.
- MONCEF MARZOUKI
Moncef Marzouki a émaillé les trois ans qu’il a passés à la présidence de plusieurs sorties restées mémorables, comme la fameuse «bonté divine»! Il a également dit plusieurs fois ce qu’il ne fallait pas dire… cependant, il se ressaisit ces derniers jours de campagne!
- CHAFIK SARSAR
Le calme et l’habileté de langage du professeur ont été de bon aloi pour Mohamed Chafik Sarsar lors de ces élections. De sa bouche sortira le vainqueur de cette dernière étape de la longue course électorale. Espérant qu’il saura trouver les bons mots pour annoncer les résultats lundi 22 novembre.
- RACHED GHANNOUCHI
Le leader d’Ennahdha est une figure clé des élections. Il détient, en théorie, les clés du vote d’un million de sympathisants pour ce deuxième tour. Les deux candidats ont dû suivre à la lettre ces dernières interventions à la télé et à la radio où il a soufflé le chaud et le froid. D’un mot il peut changer l’avenir d’un homme. Il a préféré le langage des signes et qui comprendra verra!
- HAMMA HAMMAMI
Hamma Hammami n’est pas seulement l’homme toujours opposant. Il est devenu le leader de la gauche tunisienne après s’être métamorphisé lors du premier tour de la présidentielle. Le Front Populaire a son mot à dire et il l’a dit, en filigrane. Les voix du FP valent leur pesant d’or!
- SLIM RIAHI
L’UPL est peut-être un parti né par assistance «financière» de son leader, cela n’empêche pas Slim Riahi d’être à la tête d’un joli pactole de 15 sièges à l’ARP. Le Nidaa a dû négocier pour l’avoir dans le clan BCE pour le deuxième tour. Slim Riahi ne parle pas pour rien!