Le candidat indépendant au second tour de la présidentielle, Moncef Marzouki a mis en garde contre le danger qui pèse sur la révolution tunisienne qui, a-t-il dit, est encore menacée par la contre-révolution.
Clôturant, vendredi dans la ville de Jemmal (gouvernorat de Monastir), sa campagne électorale, Marzouki s’est dit convaincu que « le sursaut du peuple tunisien contre le retour de l’ancien régime va remodeler l’échiquier politique ».
Par ailleurs, il a promis ses électeurs, en cas de victoire, de réunir les meilleures conditions de travail avec le prochain gouvernement. « L’intérêt national commande la collaboration entre le président de la République et le gouvernement quelles que soient leurs différences, pour rétablir l’équilibre et la stabilité, garantir l’unité de l’Etat et résoudre les problèmes économiques », a-t-il indiqué, faisant remarquer que le prochaine gouvernement doit démontrer sa capacité à régler les problèmes.