Le candidat indépendant au second tour de la présidentielle, Moncef Marzouki a demandé, jeudi, à son adversaire Béji Caïd Essebsi d’accepter le verdict des urnes et de ne pas tenter de le falsifier.
« Je demande à mon adversaire Béji Caïd Essebsi d’accepter le verdict des urnes et de ne pas tenter de falsifier les résultats et je m’engage, à mon tour, de les reconnaître », a-t-il indiqué lors d’un meeting à Médenine.
Dans une tournée dans le gouvernorat de Médenine qui l’a amené à Ben Guerdane, Zarzis et Djerba Houmet Essouk, il a plaidé contre le retour de la dictature, du parti unique et de la corruption.
Dans le même contexte, il a critiqué le projet de création d’une commission d’amendement de la Constitution qui, a-t-il estimé, « marque le début de l’hégémonie ».
« Il s’agit là d’un crime contre l’avenir », a-t-il lancé, mettant l’accent sur l’impératif de faire front à tous ceux qui s’avisent de compromettre ou dénaturer le texte de la Constitution.
Marzouki a, également, estimé indispensable de former un gouvernement d’unité nationale qui, a-t-il dit, devrait être conduite par une personnalité indépendante dotée de compétences avérées en économie.