La présidence du gouvernement a lancé, mercredi, le référentiel national de la gouvernance, une première dans la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), un projet réalisé en collaboration avec le ministère de l’Industrie et des Mines et l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI).
Les entreprises et structures administratives peuvent adopter ce référentiel selon trois niveaux: l’adhésion, la responsabilité sociétale de l’entreprise et la gouvernance.
Toute administration régionale ou centrale et toute entreprise peut adopter le référentiel national d’une manière progressive, et ce après s’être engagée à respecter un ensemble d’exigences et après une évaluation et une certification de la part de l’INNORPI.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Kamel Bennaceur a souligné, lors d’une conférence de presse tenue à cette occasion, que l’objectif de cette initiative est d’améliorer la gouvernance, lutter contre la corruption et travailler dans la transparence totale en optant pour une responsabilité sociétale plus consolidée.
Il s’agit d’une première dans la région MENA (Moyen orient et Afrique du Nord) et un premier pas qui pourrait offrir un cadre général et unifié pour évaluer la gouvernance et garantir la pérennité des bonne pratiques dans ce domaine, a- t-il encore lancé.
Dans le cadre de ce référentiel, l’accent est mis sur les principes d’intégrité, de l’éthique et de protection contre la corruption et aussi sur les valeurs de partage et d’ accès à l’information.
Anouar Ben Khelifa, secrétaire d’Etat chargé de la gouvernance et de la fonction publique a déclaré, à ce sujet, que ce référentiel vise, essentiellement, à mettre en place des mécanismes de gouvernance dans les secteurs public et privé à travers la généralisation des normes de qualité et celles ayant trait aux comportements de responsabilité sociétale.