L’Organisation “I Watch” a recommandé, mercredi, d’oeuvrer en faveur de la promulgation d’un projet de loi sur la protection des droits de la femme dans le domaine professionnel, celle-ci étant souvent exposée à différentes formes de corruption comme le harcèlement sexuel, la violence physique, verbale ou professionnelle et la ségrégation au travail.
Lors d’une conférence à Tunis, la coordinatrice du projet “Femmes contre la corruption” au sein de “I Watch”, Manel Ben Achour, a souligné que ce projet mis en oeuvre en Tunisie, Jordanie, Egypte, Liban, Palestine et Yémen avec la collaboration de l’organisation Transparency International, vise, notamment, à consolider le rôle de la femme dans la consécration des valeurs de transparence et d’honnêteté dans les différents secteurs et la formation d’un réseau de femmes leaders pour lutter davantage contre la corruption.
Elle a indiqué que les ateliers de travail et les réunions tenues par l’organisation dans le cadre de ce projet ont souligné l’importance de protéger les informateurs des cas de corruption et d’amender les lois relatives aux crimes de corruption.
De leur côtés, les conseillères des services publics à l’instance nationale de lutte contre la corruption, Olfa Chehbi et Nadia Saadi, ont formé le souhait de renforcer le rôle de l’instance dans le domaine de la lutte contre la corruption en général et la corruption à l’encontre de la femme en particulier.