Le président de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi, a annoncé, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP à Béja, mercredi, que son parti sera représenté dans le prochain gouvernement, tout en refusant de dévoiler les portefeuilles ministériels et leur nombre.
Dans ce sens, il a expliqué qu’il avait décidé de soutenir Béji Caid Essebsi, après avoir rencontré les deux candidats au second tour de l’élection présidentielle.
“Caid Essebsi est le plus habilité à enraciner les principes de la démocratie en Tunisie, de même qu’il a offert l’opportunité à l’UPL de participer au gouvernement et de réaliser une partie de son programme” a-t-il dit.
D’autre part, Slim Riahi a souligné, mercredi après-midi à Béja au cours d’un meeting populaire consacré au soutien de la candidature de Caid Essebsi à l’élection présidentielle, que l’UPL est réaliste et “veut participer au développement et n’est pas concerné par l’opposition”.
Il a expliqué que sa présence à ce meeting vise à soutenir Essebsi sur le terrain, pas uniquement à travers les médias et a demandé aux militants de son parti et aux deux millions de Tunisiens qui n’avaient pas voté au premier tour, de voter Béji Caid Essebsi, le 21 décembre 2014.
A ce propos, le président de l’UPL a ajouté que “l’étape actuelle exige le soutien d’Essebsi, pour l’intérêt de la Tunisie”, indiquant que “l’esprit révolutionnaire n’exige pas le soutien de la candidature de Mohamed Moncef Marzouki parce qu’il n’a rien réalisé pour l’intérêt du pays” et que “la Troïka a échoué selon tous les critères”.
Il a fait remarquer que le soutien à Essebsi, après avoir été son concurrent, s’inscrit dans le cadre des règles démocratiques, expliquant ce choix par le fait qu’Essebsi “est un candidat populaire contrairement à son concurrent qui n’est soutenu que par 40 personnes, alors que le reste des voix qu’il avait récoltées sont celles d’Ennahdha”.