Cinq associations et réseaux impliqués dans l’observation des élections ont présenté, mardi, des recommandations et propositions en faveur du succès du second tour de l’élection présidentielle du 21 décembre 2014.
Les représentants du Réseau Mourakiboun, de l’association Jeunes sans frontières, de la coalition Awfia d’observation de l’intégrité des élections, de la Coordination Chahed et du Centre d’étude de l’Islam et de la démocratie ont souligné, lors d’une conférence de presse, à Tunis, la nécessité de faire en sorte que le jour du vote se déroule dans le calme et sans dépassements susceptibles d’influer sur le scrutin.
Ils ont aussi appelé les partisans des candidats Béji Caïd-Essebsi et Mohamed Moncef Marzouki à faire baisser la violence verbale et la hargne durant la campagne et le jour du scrutin. Les recommandations concernent cinq axes, à savoir l’administration électorale, les partisans des candidats et les électeurs, les médias, la présidence du gouvernement et le ministère de l’Intérieur.
Il s’agit principalement de la réalisation du dépouillement du scrutin dès la fin du vote pour plus de transparence et du déploiement des contrôleurs de l’ISIE dans l’environnement immédiat des centres de vote afin de constater plus aisément les éventuels abus.
Une insistance particulière a été marquée pour demander aux deux candidats et à leurs partisans respectifs d’éviter tout discours vindicatif ou potentiellement porteur des germes de la discorde, de la violence ou de la haine de l’autre.
L’ISIE a été pressée d’autoriser les observateurs de la société civile à traiter directement avec les chefs de centres de vote dès qu’un abus est constaté et d’interdire l’utilisation des portables dans l’enceinte des centres de vote, afin d’éviter d’éventuels dépassements.