Le candidat à l’élection présidentielle, Mohamed Moncef Marzouki, a indiqué, lundi, que “le rendez-vous du 21 décembre prochain, n’est pas celui d’une lutte entre lui et une autre personne, mais d’un combat entre les citoyens qui désirent mener le pays vers l’avant et mettre en place les bases de la démocratie, et une machine de corruption qui tire vers l’arrière”.
Au cours d’un meeting populaire, dans la ville de Menzel Bourguiba, (Gouvernorat de Bizerte), il a souligné que la “révolution a libéré le peuple de la machine du parti unique”.
Dans ce sens, Marzouki a averti que “le retour de la corruption et de la dictature est de nature à saper les acquis de la révolution, et à menacer les opportunités de développement équitable et de progrès”.
Il a, aussi, souligné que le développement et la démocratie sont complémentaires et que la priorité doit être donnée aux régions marginalisées, à travers la mise en oeuvre de programmes de développement, en vue de garantir des postes d’emploi et d’éradiquer la pauvreté.