Le candidat à la présidentielle Moncef Marzouki a déclaré, samedi, que son élection à la magistrature suprême contribuera à « préserver les principes de la révolution » et permettra de débarrasser le pays de « ceux qui ont consacré l’injustice et le despotisme ».
Dans une brève allocution adressée à ses sympathisants au Kef, dans le cadre de sa campagne électorale, Marzouki a invité ses opposants, qu’il a qualifiés de « symboles de despotisme et ennemis de la liberté », à céder la place à ceux qui militent en faveur des libertés et du développement.
En cas de victoire, Marzouki s’engage à réaliser les objectifs du développement global dans la région à travers le renforcement des relations avec les pays voisins, notamment l’Algérie. Des échanges d’accusations et d’insultes ont eu lieu entre les sympathisants de Marzouki et plusieurs habitants de la région qui ont scandé des “Dégage” à l’encontre du candidat.
Présent sur les lieux, le père du martyr Socrate Cherni, lieutenant de la Garde nationale, originaire du Kef, a accusé Marzouki de complicité avec « ceux qui sont derrière les assassinats des sécuritaires et membres de l’armée ».
Il l’a, également, accusé de ne pas avoir soutenu les institutions sécuritaire et militaire dans leur lutte contre le terrorisme.