Les agents du contrôle de l’Instance régionale indépendante pour élections (IRIE) de Tozeur ont demandé, au cours d’un sit-in, jeudi matin, devant le siège de l’IRIE, d’accélérer la régularisation de leur situation professionnelle, à travers le recrutement et l’intégration.
Les protestataires qui poursuivent, jeudi, une grève, pour la troisième journée consécutive, ont indiqué à la correspondante de l’agence TAP dans la région que “l’Instance doit ouvrir un concours et leur accorder la priorité dans les recrutements, surtout que la plupart travaille depuis 2011”, appelant à “éviter les critères de recrutement difficiles, notamment les conditions de l’ancienneté et l’obligation de disposer d’un permis de conduire”.
Ils ont demandé, en outre, à ce que “les recrutements soient transparents, loin de toutes les pratiques illégales”, expliquant que “l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) avait ouvert un concours, auquel ils n’ont pas pu participer à cause des conditions et des critères demandées, qui ne concordent pas avec leur compétences”, tout en soulignant que “l’IRIE de Tozeur a besoin de ces recrutements, en raison de l’insuffisance des agents et des cadres”. D’autre part, les protestataires ont demandé “de recevoir leurs redevances financières en retard, depuis le mois de septembre 2014”.
De son côté, le coordinateur de l’IRIE, Faouzi Foudhaili, a souligné que “malgré les promesses de l’ISIE d’ouvrir la voie aux recrutements des agents, il y a des craintes concernant les méthodes de ces recrutements”, expliquant que “l’IRIE a transmis les dossiers des agents à l’ISIE, qu’elle n’a pas encore traités, jusqu’à maintenant”. Il a ajouté que “les salaires en retard seront versés, prochainement”.