Le ministre de la santé, Mohamed Salah Ben Ammar a présidé, jeudi à Kairouan, l’ouverture des travaux d’un atelier national consacré au suivi du projet visant à favoriser la réduction des disparités sociales et à renforcer les prestations de soins de première ligne dans les zones prioritaires.
Le coût global du projet, financé dans le cadre d’un accord signé entre la Tunisie et l’Union européenne et qui concerne 13 gouvernorats (Kairouan, jendouba, beja, Siliana, Le Kef, Sidi Bouzid, Kasserine, Gafsa, Tozeur, Médenine, tataouine, Gabès et Kebili), s’élève à 20 millions d’euros, selon Ben Ammar.
Le projet consiste en la création de 13 centres intermédiaires de santé dans les régions citées, l’aménagement de 59 centre de santé de base en les dotant d’équipements de radiologie, d’imagerie médicale, de médecine dentaire, de laboratoires et de matériel informatique.
Le projet prévoit, en outre, l’acquisition de 39 ambulances, de 67 voitures 4×4 et de 39 voitures ainsi que la mise en place d’un programme de développement des compétences à travers la formation et l’assistance technique.