L’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) est prête pour l’organisation du second tour de la présidentielle et le parachèvement du processus électoral, a affirmé le porte- parole de l’Instance électorale Kamel Toujani.
Deux candidats sont en lice pour la magistrature suprême, a-t-il ajouté mardi dans une déclaration à l’agence TAP, ce qui permet aux observateurs sur le terrain de s’acquitter de leur mission dans des conditions meilleurs par rapport aux scrutins précédents.
La campagne électorale pour le second tour de la présidentielle démarre aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 19 décembre à minuit.
Le 20 décembre a été décrété jour de silence électoral. Kamel Toujani a indiqué que l’Instance électorale va aussi assurer le suivi de la couverture médiatique dans la presse écrite en période de campagne électorale et le respect des dispositions de la loi électorale en ce sens. «En cas de violation de la loi électorale, l’ISIE prendra les mesures qui s’imposent », a-t-il averti. Rappelons qu’un texte fixant les règles et procédures de la couverture médiatique de la campagne électorale a été élaboré conjointement par l’ISIE et la HAICA (Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle).
Le texte permet d’asseoir les règles garantissant l’égalité entre les candidats. Le second tour de l’élection présidentielle opposera Béji Caid Essebsi (39.46 %) au président sortant Moncef Marzouki (33.43%).
Le scrutin aura lieu le 21 décembre 2014 en Tunisie et les 19, 20 et 21 décembre à l’étranger. Selon la loi organique relative aux élections et aux référendums, la campagne électorale pour la présidentielle démarre au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour et prendra fin 24 heures avant le jour du scrutin.
Selon la même loi, l’ISIE fixe les règles portant organisation de la campagne électorale. Cette loi interdit la propagande électorale sous toutes ses formes dans les établissements éducatifs, universitaires et de formation et les lieux de culte. Elle interdit également toute propagande incitant à la haine et à la violence.
Lors de la campagne électorale, de référendum ou de silence électoral, la publication des résultats des sondages d’opinion ayant un lien direct ou indirect avec les élections est interdite conformément à l’article 71 de la loi électorale.