Le ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, Hafedh Laamouri a mis l’accent sur l’impératif d’impulser l’économie sociale et solidaire compte tenu du rôle important qu’elle peut jouer dans la réduction du chômage, la garanti d’un emploi décent et l’intégration des travailleurs du secteur informel dans le circuit économique organisé.
S’exprimant à l’ouverture, mardi à Tunis, des travaux d’une conférence nationale sur “le rôle de l’économie sociale et solidaire dans la promotion de l’emploi”, le ministre a fait remarquer que ce type d’économie, qui s’est imposé comme la troisième économie, a conféré un “aspect humanitaire à l’économie libérale radicale qui a délaissé pour compte le capital humain”. L’économie sociale et solidaire, a-t-il dit fut longtemps marginalisée en Tunisie en raison de l’absence d’un cadre juridique et législatif.
Ce n’est qu’en 2014 qu’un décret régissant le secteur et fixant les mécanismes de financement de ses institutions sociales et solidaires, a été publié. L’économie sociale et solidaire doit être orientée en Tunisie, vers les diplômés du supérieur qui souffrent, le plus, de chômage, a-t-il dit.
De son côté, le directeur du centre arabe d’administration du travail et de l’emploi, Rabeh Megdiche a indiqué que cette conférence vise à souligner l’importance du rôle de l’économie sociale et solidaire dans la promotion de l’emploi et la réalisation des objectifs du développement socio-économique. Les travaux de la conférence, organisée par le centre arabe d’administration du travail et de l’emploi en collaboration avec le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, se poursuivront jusqu’à jeudi.