Le candidat Moncef Marzouki a affirmé son engagement, en cas de victoire, à combattre la marginalisation des zones et quartiers démunis. Il a déclaré mardi que sa campagne pour le deuxième tour de la présidentielle est placée sous le signe « de vrais citoyens qui défendent de vraies valeurs ».
Entouré de ses partisans et d’une forte présence sécuritaire, le candidat à sa propre succession s’est rendu à la médina de Tunis où il a notamment accusé « l’argent sale » d’être derrière les rumeurs propagées à son sujet.
Il a mis en garde contre un éventuel retour en arrière considérant qu’en cas où la victoire revient à son adversaire, « les avancées réalisées dans le domaine des droits et libertés au cours des trois dernières années disparaîtront à jamais ». Marzouki estime que sa réussite est une responsabilité qui incombe à tous les Tunisiens.
Il a appelé ses sympathisants à tout mettre en oeuvre pour convaincre les citoyens qui ont été induits en erreur par les rumeurs. Le candidat a mis en garde contre « une éventuelle falsification » du deuxième tour de l’élection présidentielle qui aura lieu le 21 décembre courant, appelant les citoyens à la vigilance.