Le syndicat de base des conseillers-rapporteurs des services du contentieux de l’Etat a vivement dénoncé, lundi, « la position de la présidence du gouvernement face aux revendications de ce corps ».
« La présidence du gouvernement n’a pas pris la peine de recevoir les représentants du syndicat pour écouter leurs doléances malgré qu’ils soient restés trois heures devant le siège de la présidence du gouvernement dans le cadre du sit- in organisé jeudi dernier », ajoute le syndicat dans un communiqué.
Ce dernier a renouvelé, dans le même communiqué, sa demande de restructuration du système des services du contentieux de l’Etat, particulièrement « l’Instance des affaires de l’Etat » comme dans la plupart des pays du monde, a-t-il ajouté.
Le syndicat rappelle que ses adhérents ont un rôle clé dans la défense des intérêts de l’Etat et ce, dans toutes les affaires, notamment la dissolution des Ligues de protection de la Révolution et les associations impliquées dans le financement du terrorisme ainsi que dans le suivi des affaires de corruption et de récupération des mosquées hors de contrôle « sans garantie aucune », a regretté le syndicat.
La structure syndicale a, par ailleurs, souligné la « légitimité de ses revendications », estimant que de telles pratiques « n’entameront pas la détermination des membres de ce corps ».
Les conseillers-rapporteurs des services du contentieux de l’Etat avaient organisé, jeudi dernier (4 décembre), un sit-in devant le siège du gouvernement à la Kasbah pour protester contre leur exclusion du bénéfice de la prime d’encouragement accordée aux agents et cadres des domaines de l’Etat et des affaires foncières.