Radhouane Ben Salah, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), a déclaré, lundi 8 décembre au correspondant de l’agence TAP à Nabeul, que la réussite des élections a donné une bonne image de la Tunisie dans les marchés européens, ce qui va contribuer à la relance du tourisme en 2015.
Considérant que les indicateurs du tourisme en 2014 sont insatisfaisants, avec une baisse de 1,7% du nombre d’entrées touristiques, entre 2013 et 2014 (jusqu’au 20 novembre), il a appelé à bien préparer l’année 2015, à valoriser la nouvelle image de la Tunisie, et à améliorer la qualité du produit touristiques, facteur de concurrence entre les différentes destinations touristiques.
“Les visites effectuées par les professionnels du tourisme dans les marchés européens ont permis de recueillir des indicateurs très positifs, à savoir l’amélioration des réservations dans les avions de 6 à 10%, selon le marché”, a t- il fait savoir.
S’agissant du tourisme saharien, il a annoncé que plusieurs opérations de commercialisation seront lancées à partir du 21 décembre jusqu’à fin mai, précisant que des opérations de marketing seront organisées dans le sud-ouest tunisien, au rythme d’une opération d’envergure chaque mois.
Il a avancé que les compagnies aériennes nationale et privées comptent intensifier leurs vols à destination du sud tunisien, à l’occasion des vacances de fin d’année, ainsi qu’au cours des mois de février et mars, entre la Tunisie et Lyon et Paris, et éventuellement vers l’Italie.
Pour le président de la FTH, le marché intérieur n’est pas considéré comme la cinquième roue de la charrette par les professionnels, mais comme un marché essentiel qui doit être développé pour contribuer à la relance du tourisme tunisien. Sa part ne dépasse pas actuellement 14% des nuitées touristiques, alors que le marché intérieur dépasse les 40% dans les destinations concurrentes de la Tunisie.
D’après M. Ben Salah, une stratégie spécifique sera mise en place en 2015, pour promouvoir le tourisme intérieur pour qu’il soit le fondement de la compétitivité du secteur et de sa capacité de résilience face aux difficultés.
Il a évoqué, en outre, l’importance d’améliorer la qualité des services en développant la formation touristique et appelé à trouver des solutions adéquates au problème de l’endettement du secteur.