Le Président de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), Ahmed Bouzguenda a déclaré, vendredi, à l’Agence TAP que le taux de croissance de 5,3% prévu pour la période 2014-2017, “ne suffit pas pour réduire, de manière sérieuse, le taux de chômage”.
Il a ajouté, en marge de la tenue des 29èmes journées de l’entreprise (5 et 6 décembre 2014) qu’il est “nécessaire de réfléchir sur le changement du modèle de développement actuel”.
“L’IACE va proposer un modèle de développement “de qualité” qui permettrait de créer de l’emploi au profit des diplômés de l’enseignement supérieur”, a annoncé Bouzguenda à cette occasion.
Selon le premier responsable de l’IACE, la direction des relations sociales au sein de l’entreprise devra consolider le principe de pérennité et préserver les emplois sans épuiser le climat au sein de l’entreprise”.
Il a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place de nouveaux mécanismes de travail pour que les conflits au sein de l’entreprise n’affectent pas sa pérennité, appelant à l’établissement de relations de travail dans un cadre de respect mutuel et à la conciliation entre les revendications professionnelles et la capacité financière de l’entreprise.
“Les journées de l’entreprise” constituent une occasion, a ajouté Bouzguenda, pour réflechir sur une “méthode pouvant mettre en place un rapport salaires-productivité du salarié” et identifier aussi une méthode pour réviser la loi du travail sans toucher au droit à un emploi décent.