Le ministre de la santé, Mohamed Salah Ben Ammar, a mis l’accent sur l’importance de la médecine scolaire et universitaire dans la prévention des maladies qui ne cessent de se propager tels que l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle et le cancer.
S’exprimant à l’ouverture du congrès national de la santé scolaire et universitaire sur “la promotion des modes de vie sains”, Ben Ammar a indiqué que pour modifier les mentalités et les comportements des individus, il convient d’intervenir dès le jeune âge d’où l’importance des établissements préscolaires et des écoles dans l’enracinement d’un comportement sanitaire sain.
Ben Ammar a fait savoir que 75% de la population adulte n’exerce pas une activité physique, que 50pc des hommes et 10pc des femmes sont des fumeurs et que la première cigarette est fumée à l’âge de 11 ans. Il a ajouté que 15 mille nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année.
De son côté, le ministre de l’éducation, Fathi Jarray, a souligné l’importance de l’école non seulement dans le développement des compétences cognitives mais aussi comportementales afin que l’enfant adopte un comportement qui le protège des dangers qui guettent sa santé. Le ministre a mis l’accent sur la nécessité de développer le rôle de la médecine scolaire et universitaire au niveau de la prévention afin de cerner les problèmes de santé physique et psychologiques.
De son côté, le ministre de la jeunesse, du sport, de la femme et de la famille Saber Bouatay, a souligné que l’enracinement de comportements sains chez les enfants est une préoccupation nationale de premier plan et que la réussite dans cette démarche nécessite la conjuguaison des efforts de tous les ministères et composantes de la société civile.
Il a fait savoir que le pourcentage des hommes qui pratiquent une activité physique régulière ne dépasse pas 3% contre 1% pour les femmes, d’où, a-t-il dit l’impératif d’oeuvrer pour sensibiliser à l’importance du sport dans la prévention des maladies.