Une manifestation appelant à l’unité du peuple tunisien contre toutes les tentatives de division a eu lieu aujourd’hui à Gafsa.
Elle a été initiée par Adnène Hajji, député indépendant du gouvernorat de Gafsa et a mobilisé les habitants de toutes les délégations qui ont affirmé leur attachement à une Tunisie une et indivisible et ont dénoncé les pratiques visant la «fitna» ou le déclenchement d’une guerre civile et de désaccord parmi les concitoyens.
Les appels à la division et les campagnes basées sur de fausses informations prétendant que le président de Nidaa Tounes a traité les populations du Sud de «terroristes» résultent d’un plan fomenté par un parti et un président en perte de vitesse pour faire capoter le processus électoral.
Les principaux acteurs de ces appels sont des prêcheurs comme Béchir Ben Hssan qui a osé dire dans la maison de Dieu à la Mosquée où il est censé appeler à l’amour du créateur et aux valeurs du bien et de la tolérance: «Assumez vos responsabilités car lorsque Béji Caïd Essebsi prendra le pouvoir, vos barbes seront rasées et vos femmes seront dévoilées». Une honte de la part d’un prétendu imam lequel est devenu symbole de haine et de vindicte. C’est à se demander que font le ministre des Affaires religieuses et le procureur de la République devant ces appels publicsà la révolte et l’agitation et à la sédition!
Mais il n’y a pas que les imams extrémistes et haineux qui distillent le poison de la division en Tunisie, il y a aussi ce qu’on appelle dans le langage populaire «Knatria» (les contrebandiers) auxquels on a envoyé des émissaires les prévenant quant à la possibilité dès l’installation du nouveau gouvernement de la Toika.