Les conducteurs de camions et d’engins lourds dans le gouvernorat de Kébili, mènent à partir d’aujourd’hui lundi, une grève de 3 jours, afin de revendiquer l’augmentation des salaires, l’octroi d’une prime de transport et l’intégration des heures de travail supplémentaires dans les salaires”, a indiqué le secrétaire général du syndicat de base de ce secteur, Abdelhamid Slimene, au correspondant de la TAP dans la région.
Il a précisé que les conducteurs de camions ont décidé de mener une grève, à l’issue de deux séances de conciliation, tenues par l’union régionale du travail, afin d’examiner les revendications des travailleurs qui, a-t-il dit sont “légitimes, surtout que leurs salaires sont inférieurs à ceux des conducteurs de camions et d’engins lourds, travaillant dans les autres régions”.
“Ces conducteurs sont privés de l’intégration des heures supplémentaires dans les salaires, qui est entre 4 à 5 heures par jour, et ne bénéficient pas de la prime de transport”, a-t-il dit.
De son coté, le secrétaire général de l’union régionale du travail, Ali Boubaker a souligné que ” l’organisation syndicale a organisé deux réunions de conciliation, les 11 et 18 novembre dernier, entre les conducteurs et les entrepreneurs, qui n’ont pas abouti à un accord, en raison de l’absence de ces derniers.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’union régionale de l’industrie et de commerce, Abdallah Mkachri a indiqué qu’en raison de l’absence des entrepreneurs, les membres de l’organisation patronale, qui ont assisté aux réunions de conciliation, n’ont pas réussi à convaincre les conducteurs de reporter la grève.
Il a souligné que la suspension des activités ne sert pas les intêrets des deux parties, tout en mettant l’accent sur la nécessité de parvenir à une solution à travers le dialogue et la compréhension mutuelle.