Le syndicat général de la Garde nationale a demandé à l’autorité de tutelle de permettre aux agents de garder leurs armes de service en dehors des heures de travail, en particulier dans les zones considérées comme « foyers de terrorisme ».
Dans une déclaration, lundi, le syndicat appelle à la nécessité de revoir le dispositif sécuritaire déployé dans les zones frontalières, eu égard à la gravité de la situation actuelle et à la multiplication des actes terroristes contre les forces armées et de sécurité intérieure dans ces régions.
Le syndicat réclame, aussi, le réexamen de la proposition de loi relative à l’incrimination des agressions contre les forces armées et sécuritaires et des agents de la douane. Rappelons que le corps d’un agent de la Garde nationale qui avait été kidnappé dimanche soir par un groupe terroriste, a été retrouvé lundi au Kef.