Sous le signe “combler l’écart ..les personnes vivant avec le VIH doivent avoir accès aux services de lutte contre le VIH”, l’ONUSIDA célèbre cette année la journée mondiale de lutte contre le sida.
La Tunisie, à l’instar des autres pays du monde, célèbre cette journée, le premier du mois de décembre de chaque année, a choisi le slogan “Les centres de dépistages sont ouverts à tous, l’examen est anonyme et gratuit”, afin de sensibiliser l’ensemble de la société à l’importance du dépistage précoce et insistant sur la garantie de la gratuité et l’anonymat du dépistage.
Différentes manifestations seront organisées dans le cadre de la célébration de cette journée mondiale de lutte contre le sida, qui visent notamment à faciliter l’accès aux soins et à garantir la gratuité du dépistage. Selon l’ONUSIDA, ce fléau sera éradiqué à l’horizon de 2030, si on renforce les efforts pour favoriser les moyens de prévention, l’accès aux soins et autres services sanitaires nécessaires au profit des malades.
“La Tunisie compte 25 centres de conseil et de dépistage gratuit”, a indiqué à la TAP la coordinatrice du programme national de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles (MST), Hayet Hamdouni, précisant “qu’en 2014, 8478 dépistages ont été effectués dont 40 se sont révélés positifs”.
Depuis 1987, date de découverte du premier cas de sida en Tunisie, et jusqu’au mois de novembre courant, 2008 cas de sida sont déclarés en Tunisie dont 588 décès à cause de cette maladie, a-t-elle ajouté dans une déclaration à l’Agence TAP. 1420 personnes sont porteurs du virus sachant que le 1/3 des personnes malades sont des jeunes âgés entre 25 et 34 ans, a-t-elle souligné.
Les relations sexuelles non protégées est la cause principale de transmission du sida (44pc), suivies de la consommation de la drogue par injection (21 pc), les relations homosexuelles (4,9 pc) et la transmission du virus mère-enfant (4pc).
Le programme national de lutte contre le sida et les MST se penche actuellement sur l’examen des moyens de stopper la prolifération de cette maladie en accentuant notamment le contrôle des épidémies, le dépistage du virus chez les catégories cibles, l’encadrement médical, psychologique et social au profit des porteurs du virus et de leur familles. En coordination avec les partenaires, le programme prépare un plan d’action 2014-2017, axé sur les catégories les plus vulnérables et les régions intérieures”, a encore dit Mme Hamdouni.