Le risque avec le président provisoire actuel et son équipe de conseillers, c’est qu’ils ont fini par passer maîtres dans la création de tensions souvent inutiles. La dernière en date c’est d’avoir ignoré l’avis du Dialogue national au sujet de la désignation du futur chef du gouvernement (30 octobre dernier) et qu’elle vient de confirmer (le 24 novembre 2014) en accord avec l’ensemble des forces politiques y compris Ennahdha.
L’autre volet de cette tension inutile et qui ne contribue qu’à exacerbé les tensions dans le pays, un pays complètement à bout et une économie à l’agonie, c’est le choix de la manière de demander au parti Nidaa Tounes de désigner un nouveau chef du gouvernement, par envoi de courrier par motard, alors que d’habitude on invite le président du parti majoritaire au palais de Carthage pour lui demander officiellement de désigner une personne chargée de former le nouveau gouvernement.
C’est pourtant ce qu’il avait fait quand il s’est agi de remplacer Hamadi Jebali à la tête du gouvernement: