Le président de l’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE) Moez Bouraoui, a exprimé la crainte d’une escalade de la violence verbale et physique entre les sympathisants des deux finalistes au second tour.
Il a affirmé mardi que depuis le démarrage du scrutin présidentiel, les observateurs de ATIDE ont relevé plusieurs cas d’agression verbale dégénérant en violence physique ciblant même des observateurs et des chefs de bureaux de vote.
La bipolarisation politique a favorisé la multiplication des violences entre les sympathisants des deux finalistes, notamment, après la formulation de plaintes sur l’implication de certaines parties dans des actes d’agression physique contre les sympathisants de son rival.
Bouraoui a appelé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) à repenser sa position sur la présence des observateurs dans les centres de scrutin, de collecte et de dépouillement. Il a qualifié d’injustifié, l’éloignement de plusieurs observateurs lors du scrutin présidentiel.