La loi électorale 2014 en Tunisie stipule que le bulletin blanc est comptabilisé parmi les bulletins exprimés, il n’est pas comptabilisé parmi le quotient électoral.
Le vote blanc consiste à déposer dans l’urne une enveloppe vide ou contenant un bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d’un référendum). Ce type de vote indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l’élection et ne peut être assimilée au vote nul.
De ce fait, la loi devrait réviser le sort des votes blancs qui ne sont pas décomptés pour le calcul du quotient électoral.
Lors des élections des membres de l’Assemblée constituante en octobre 2011, les votes blancs avaient été comptabilisés pour la détermination du nombre de sièges obtenus par les listes électorales dans certaines circonscriptions. Cependant, un recours avait été déposé dans la circonscription de Médenine par le parti d’Ennahdha pour annuler cette décision et ne pas prendre en compte les votes blancs.
Le Tribunal administratif avait accepté le recours et permis au parti d’Ennahdha de remporter un siège supplémentaire.