L’Association « Jeunesse sans frontières » a relevé, dimanche, un ensemble de défaillances au démarrage de l’opération de vote pour la présidentielle. Dans son premier rapport, elle a fait état d’un retard de 10 à 15 minutes à l’ouverture de huit bureaux de vote et de l’absence de certains membres de bureaux à l’ouverture de 5 autres bureaux.
Elle a, également, attiré l’attention sur l’absence d’agents chargés de la gestion des files d’attente dans cinq bureaux de vote. Selon ce rapport dont l’Agence TAP a eu copie, trois bureaux de vote n’ont pas reçu une quantité suffisante en fournitures électorales.
L’Association « Jeunesse sans frontières » a, aussi, fait état de l’exclusion de représentants de candidats de 11 bureaux de vote pour non conformité aux règles juridiques. Les présidents de cinq bureaux de vote n’ont pas vérifié, devant les personnes présentes que les urnes sont vides, avant de les sceller, ont constaté les observateurs de « Jeunes sans frontières ».
D’autre part, ils ont noté d’autres défaillances inhérentes notamment au changement des listes électorales et à la distribution des électeurs à d’autres bureaux de vote, faisant état, également, d’activités de propagande à l’intérieur des centres et bureaux de vote et de tentatives d’influencer le vote de certains électeurs.
Il convient de rappeler que l’Association « Jeunesse sans frontières » a déployés 300 observateurs répartis sur 158 bureaux de vote dans 8 circonscriptions électorales.