Kalthoum Kennou, candidate indépendante à l’élection présidentielle, a affirmé lors de sa campagne à Tozeur que son programme “vise à atteindre une partie des objectifs de la révolution et tient compte des simples besoins et revendications du citoyen tunisien”.
Elle a souligné que son programme « touche tous les Tunisiens, sans exception », et qu’elle agira dans les limites des prérogatives du président de la république, pour instaurer la sécurité, lutter contre le terrorisme et promouvoir les relations extérieures.
“J’ai une conception propre à moi basée sur l’ouverture en matière de relations diplomatiques qui ont été fondées sur le respect des autres pays”, a-t-elle ajouté. Kennou a reconnu que le Tunisien “fait face à des défis multiples, en premier lieu la cherté de la vie”, promettant d’œuvrer à contenir les prix, à aider les catégories marginalisées, notamment les jeunes chômeurs et les retraités en augmentant leurs pensions.
“Je serai la voix des catégories marginalisées et j’œuvrerai à défendre les droits contenus dans la constitution, à leur tête le droit des régions de l’intérieur au développement”, a ajouté Kennou. Elle a placé également en tête de ses priorités l’enseignement, la santé et la pollution, promettant de mettre en place un centre de recherche sur les maladies dues à la pollution de l’environnement.
Kennou, seule femme candidate à la présidence, a estimé qu’elle a de “grandes chances de passer au second tour”, faisant remarquer que tous les candidats « partent à égalité de chances, contrairement à certains médias qui limitent la course à deux ou trois candidats”. “J’ai chois le contact direct avec les électeurs pour être à l’écoute de leurs préoccupations au lieu de tenir de grands meetings cause de dilapidation des deniers public”, a-t-elle fait remarquer.