Kalthoum Kennou, candidate indépendante à l’élection présidentielle, a souligné qu’elle est une “candidate citoyenne” et qu’elle comptera “sur tous les citoyens non sur les lobbies, les partis politiques ou les bailleurs de fonds”.
Elle a fustigé, à cet égard, le gaspillage de l’argent dans les meetings, les affiches et banderoles de propagande “improductives”. Lors d’un débat organisé à Gafsa par l’association “ma voix” elle a souligné avoir opté dans sa campagne pour le contact direct avec les électeurs et électrices.
“Cette période exige un président de la république qui unit les Tunisiens, qui a un passé et un présent sans bavure, un avenir prometteur et qui soit capable de diriger le pays sans orientation idéologique”, a- t-elle ajouté. Kennou a déploré à ce propos “le régionalisme et le corporatisme” dans la campagne électorale présidentielle.
Tout en affirmant présenter un programme réaliste sans faire de grandes promesses par respect de la constitution et de ses prérogatives du président, elle a indiqué qu’elle a une conception différente des autres sur le rôle du président.
“Il doit réunir autour de sa personne tous les Tunisiens, avoir une force de caractère et s’abstient de faire des discours suscitant la discorde”, a-t- elle souligné. Elle a promis de “parler peu et agir plus” en cas d’élection tout en mettant à contribution “le plus grand nombre d’experts dans leurs domaines, notamment les compétences dans les régions, et mettant l’accent sur les jeunes” dont un sera parmi ses conseillers.
Les jeunes ayant pris part au débat ont soulevé à cette occasion des questions sur le programme de Kalthoum Kennou en matière d’emploi, santé, développement régional et politique étrangère.