La Tunisie a besoin d’une trêve sociale d’au moins deux ans pour reprendre son rythme de croissance et asseoir une plate-forme de réformes socioéconomiques, estime le candidat indépendant à la présidentielle Hamouda Ben Slama.
En marge de sa visite vendredi dans le gouvernorat de Nabeul, il a démenti la rumeur sur son retrait de la course à la présidentielle qui, selon lui, vise à déstabiliser sa campagne et à réduire ses chances de victoire.
Il a appelé les médias à faire preuve de neutralité et de professionnalisme, regrettant la tendance de certains moyens d’information à consacrer la bipolarisation politique.
Le candidat s’engage, en cas de victoire, à consolider et à parrainer le dialogue national, en tant qu’instrument de rapprochement des vues et de consensus entre les organisations nationales et les partis politiques.
Hamouda Ben Slama a mis l’accent sur la nécessité de lutter contre la violence qui vise à restreindre les libertés et à exclure les concurrents. Il a mis en avant le rôle des présidents et SG des partis politiques dans l’assainissement du climat politique en Tunisie et l’édification d’une société démocratique garantissant la dignité de tous ses membres.