Le président de l’Organisation tunisienne Sécurité et citoyen, Issam Dardouri, a fait état de dysfonctionnements policiers lors du scrutin du 26 octobre dernier. Dardouri a pointé en particulier l’absence de matériel de détection d’explosifs et armes dans le périmètre des centres de vote.
Il s’est fait, également, l’écho du mécontentement des personnels sécuritaires pour avoir été privés de leur droit de vote et pour l’allongement de leur horaire de travail.
S’exprimant lors d’une conférence régionale sur le thème “L’institution sécuritaire tunisienne entre les risques de crime terroriste et l’impératif de parachèvement du processus électoral”, il n’a pas écarté, d’autre part, que des opérations terroristes aient lieu durant la période restante du processus électoral.
L’ancien directeur général de la sûreté nationale et actuel secrétaire général du Centre tunisien d’études de la sécurité globale, Rafik Chelli, a souligné au cours de la même rencontre la nécessité de revoir la stratégie militaire de lutte contre le terrorisme, notamment pour ce qui est de pourchasser les élements armés retranchés dans les maquis montagneux et de contrôler la frontière tuniso- libyenne.