Les employés du Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF) ont observé, jeudi, une grève d’une journée à l’appel du syndicat de base, relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
Le syndicat revendique, notamment, d’être associé à l’élaboration du nouvel organigramme du CREDIF dont le projet a été conçu, d’une manière unilatérale, par la direction du centre, a déclaré à la TAP, Sonia Ben Jemiaa, secrétaire général du syndicat de base.
Les employés revendiquent de bénéficier de promotions professionnelles sur la base de la compétence et de l’ancienneté. L’attribution des notes professionnelles en toute transparence et sans discrimination ainsi que l’intégration des contractuels, figurent, également, parmi les revendications du personnel du CREDIF.
Ils revendiquent, en outre, de continuer de bénéficier des frais de déplacement et condamnent l’atermoiement de la direction concernant plusieurs dossiers tels que la formation et le paiement des heures supplémentaires.
De son côté, la directrice générale du CREDIF, Rachida Tlili Sellaouti, a indiqué à l’agence TAP que la direction du centre est ouverte au dialogue et à toutes les propositions du syndicat concernant la question de l’organigramme, ajoutant que l’intégration des contractuels ne peut être réglée que dans le cadre du respect des dispositions en vigueur.
Sellaouti a, en outre, indiqué que les problèmes relatifs aux promotions professionnelles qui existent bien avant sa prise de fonction seront examinés par la direction mais cela prendra un certain temps.