Le candidat du mouvement Nidaa Tounes à la présidentielle, Beji Caid Essebsi, a promis de protéger le pays contre l’autocratie et l’hégémonie d’un parti, ajoutant que sa formation choisira la voie du dialogue et de la concertation avec le mouvement Ennahdha, deuxième force politique à l’Assemblée des représentants du peuple.
S’exprimant, jeudi, lors d’un meeting à Sfax, Essebsi a dénoncé la campagne diffamatoire qui avait visé son parti et qui est allée crescendo avec la campagne électorale pour la présidentielle.
« Nous ne cherchons pas l’affrontement. Nous voulons la cohabitation et la concertation pour le bien du pays et dans l’esprit de responsabilité », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « Nous ne ferons partie d’aucune alliance car toute alliance signifie être l’adversaire de quelqu’un ». Le peuple tunisien ne fera confiance à quiconque s’entoure de Takfiristes et de membres des ligues de protection de la révolution, en allusion à son rival à l’élection présidentielle Mohamed Moncef Marzouki.
Beji Caid Essebsi a démenti l’information relayée par certains sites électroniques et réseaux sociaux selon laquelle il aurait été mal accueilli à kasserine et aurait essuyé des « dégage ».
« la population nous a réservé un accueil particulièrement chaleureux à Gafsa, Kasserine et Sidi Bouzid et nous n’avons pas entendu, ni moi ni les gens qui m’accompagnaient, le mot dégage » a-t-il soutenu. Le meeting, rappelle-t-on, s’est déroulé au milieu d’un important dispositif de sécurité. Les journalistes ont exprimé leur mécontentement pour avoir été gênés dans leur travail par le service d’ordre.