Le candidat indépendant aux élections présidentielles, Samir Abdelli, en campagne électorale, mercredi, à Médenine, a indiqué que cette visite, dans les villes de Médenine et Sidi Makhlouf, “est une visite au sud marginalisé, malgré ses richesses naturelles et celles du pays”.
Il a souligné que ces régions méritent une meilleure justice et discrimination positive, afin qu’elles aient leur part d’infrastructure de base, de santé et de développement pour que la voie ne soit pas ouverte au terrorisme, à cause de la pauvreté et la marginalisation qui en font une plateforme propice pour l’accueillir”.
Dans ce sens, Abdelli a fait part de sa détermination à poursuivre la course à la présidence, malgré les abandons de certains autres candidats, afin de briser la bi-polarisation et “dire à ceux qui se sont habitués à commander les jeunes que le moment est venu pour que ces jeunes bâtissent leur avenir par eux-mêmes et se défendent”.
Il a, en outre, souligné que ses chances sont importantes dans cette course à la présidence, ajoutant que “le retour au passé et l’hégémonisme ne sont plus possibles”.
Le candidat indépendant a considéré, d’autre part, que les relations extérieures sont le moteur de l’investissement et qu’il va oeuvrer, s’il gagne la confiance des électeurs, à ce que les relations avec les pays voisins soient très bonnes, dans le cadre du respect de la souveraineté des Etats et des peuples.
Il a évoqué, dans ce sens, les qualités du futur président de la République qui doit “être indépendant, juste et sincère avec son peuple qu’il ne pille pas”.