L’institution militaire a renforcé son dispositif d’intervention rapide sur terre, en mer et par air pour sécuriser le déroulement de l’élection présidentielle du 23 novembre 2014, a annoncé le porte-parole du ministère de la Défense nationale, le lieutenant-colonel Belhassen Oueslati.
Le dispositif d’appui logistique prévu pour les élections a été amélioré pour éviter certaines lacunes et difficultés constatées lors des élections législatives, a- t-il ajouté dans une déclaration, mercredi, à l’agence TAP.
De nouveaux mécanismes ont été mis en place en coordination avec l’Instance supérieure indépendante pour les élections et les différents acteurs de l’opération électorale au niveau sécuritaire, et ce notamment par le renforcement des unités militaires en termes de potentiel d’intervention rapide dans les centres de vote et les circonscriptions électorales, en cas d’impondérable ou de problème, a-t-il précisé.
Le porte-parole du ministère de la Défense nationale a encore indiqué que les unités militaires disponibles au niveau des garnisons se tiendront prêtes pour apporter leur concours au dispositif d’intervention rapide par voie terrestre, aérienne et même maritime, le cas échéant.
Il a rappelé que l’apport de l’institution militaire aux élections législatives avait consisté à assurer l’acheminement des fournitures électorales à destination ou en provenance des centres de vote et de dépouillement du scrutin, ainsi que des entrepôts centraux et régionaux, outre le transport des équipements et la protection du siège central de l’ISIE et de ses annexes régionales.
Quelque 26 mille militaires ont été utilisés pour sécuriser le scrutin, 6000 autres pour l’intervention rapide et encore 6000 cantonnés en réserve dans les casernes, a-t-il ajouté, précisant que 1600 véhicules militaires, 8 avions-cargos, 12 hélicoptères et quatre vedettes rapides ont été utilisés pour le transport des troupes et des fournitures électorales.