Le président provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, candidat à l’élection présidentielle, a indiqué que la politique en laquelle il croit est de “façonner un peuple de citoyens et non un peuple d’assujetis”, ajoutant que “le prestige de l’Etat ne veut rien dire sans celui du peuple et du citoyen”.
Il a souligné, lors d’un meeting populaire, mardi, à la cité Ettadhamen (Gouvernorat de l’Ariana) qu’il va défendre les droits et les libertés.
“Je ne permettrai pas le retour de la dictature et je serai le garant des libertés et le bouclier qui les protège”, a souligné le président sortant, expliquant qu’il va oeuvrer avec le nouveau gouvernement “avec sincérité, au service du peuple et par souci de l’intérêt de la patrie et de sa stabilité”.
Dans ce sens, Marzouki a considéré que la marginalisation qu’il a constatée, lors de ses visites dans les régions n’est pas, seulement, dans le domaine du développement, mais “une marginalisation dans la décision politique et l’absence de considération du peuple tunisien, depuis cinquante ans”.
Il a affirmé qu’il oeuvrera pour “réhabiliter tous ceux qui avaient été marginalisés, sur la base de son passé de militant et non grâce à la politique de la terreur et du mensonge”.
“Les élections présidentielles rendent un grand service en remodelant le sens de la citoyenneté”, a- t-il ajouté, appelant les Tunisiens “à rompre avec le passé et à éviter le retour de l’ancien régime, en vue de préserver les futures générations”.