Ben Jaafar : Une fois passé au second tour, il n’y a que moi qui puisse faire le poids devant BCE

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“Une fois passé au second tour de la présidentielle, il n’y a que moi qui puisse faire le poids devant le président du Mouvement Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi”, a indiqué, mardi, le candidat du parti Ettakatol à la présidentielle, Mustapha Ben Jaafar.

« Je suis le candidat qui pourrait répondre aux attentes du peuple et aux exigences de l’étape », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse.

« La Tunisie a besoin aujourd’hui d’un président qui rassure toutes les sensibilités et forces politiques du pays et qui se porte garant pour protéger la Constitution », a-t-il ajouté. A cet égard, il s’est engagé, en cas d’accession à la magistrature suprême, à dynamiser la diplomatie tunisienne, à accroître les capacités de l’armée nationale, à préserver le prestige de l’Etat, à imposer le respect des droits de l’Homme et à proposer des projets de loi pour booster la machine de développement et impulser le secteur de l’emploi.

Par ailleurs, Ben Jaafar a dénoncé l’usage de l’argent politique et la consécration de la bipolarité lors de la campagne électorale, sans omettre l’inégalité des chances en termes de médiatisation des candidats à la présidentielle.

A cet égard, il s’est dit étonné du mutisme de l’Instance supérieure indépendante pour les élections et de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) face à de tels dépassements.

D’autre part, Mustapha Ben Jaafar a attiré l’attention sur l’émergence d’un nouveau phénomène constaté chez certains candidats « laïcs », illustré par la visite des mausolées des saints. Il a, également, dénoncé l’instrumentalisation des imams et des prédicateurs lors de la campagne électorale.