Le candidat indépendant aux élections présidentielles, Abderrazak Kilani, a indiqué que la Tunisie “a besoin d’un président indépendant, loin des tiraillement politique, prenant parti pour le peuple et rassemblant tous les Tunisiens de toutes catégories et franges sociales”.
Il a souligné, dans une déclaration à la presse, au cours de sa visite lundi au gouvernorat de Gafsa être “capable, si les électeurs lui accordent leur confiance, de rassembler les Tunisiens autour de son projet qui comporte un Etat démocratique qui consacre les droits et les libertés”.
Le candidat indépendant a expliqué, au cours de sa tournée dans la ville de Gafsa, qu’il “va réunir tous les politiciens et les adversaires, avec le prochain gouvernement, afin d’exposer sur la table les problèmes et les dossiers, et demander au gouvernement de mettre en place des plans et programmes de travail pour tous ces dossiers”.
Dans ce sens, il a ajouté qu’il va “demander à toutes les parties politiques et aux forces sociales de s’engager pour une trêve de deux ans, au cours desquels il veillera à la satisfaction des objectifs de la révolution au niveau du développement et de l’emploi dont la réalisation est paralysée”, ajoutant qu’il va, aussi, “proposer que le gouvernement veille à la maîtrise et la régularisation des prix en même temps avec la décision du gel des demandes d’augmentation des salaires pour deux ans”.
D’autre part, Abderrazak Kilani a indiqué se présenter “à ces élections avec un programme électoral sous le signe ”Lève ta tête, c’est la révolution de la dignité” qui prévoit le rétablissement du prestige de l’Etat et de ses institutions et le renforcement des institutions sécuritaire et militaire pour les soutenir, surtout dans la lutte contre le terrorisme”. Il a, en outre, expliqué que “l’élection du président se déroule directement entre le peuple et le candidat, et que la tentative de bipolarisation adoptée par certains médias est erronée”.
Le candidat a effectué une tournée sur les avenues Habib Bourguiba, Kilani Metouia, Amor Ibnou Soulaymane et Ali Belhouane, dans la place Messila, le parc de la liberté, le marché central et la place des arts de la ville de Gafsa, où il a eu des rencontres avec les citoyens et les a appelés à lui accorder leurs voix. La visite l’a, aussi, conduit dans les villes d’El Guettar et Metlaoui.