Pour le candidat indépendant à l’élection présidentielle Mehrez Boussayène, le paysage politique issu des élections législatives « est par excellence celui qui jette les fondements de l’alternance au pouvoir et de l’avènement de la démocratie », les plus grandes démocraties du monde mettant généralement aux prises deux principaux pôles politiques.
Le peuple tunisien, a estimé Boussayène dans une déclaration de presse à Monastir où il était samedi en campagne électorale, a dit tout haut « non à l’exclusion » et délivré un aval légitime bien plus fort qu’un visa légal à deux pôle politiques ».
Le prochain président de la République, a-t-il ajouté, devra être capable d’incarner le consensus entre le pouvoir et l’opposition, entre les organisations nationales et les acteurs politiques, et coopérer avec le gouvernement pour l’aider à réaliser son programme mais aussi avec l’opposition afin qu’elle puisse avoir son mot à dire concernant les décisions cruciales de l’Etat, et ne doit surtout pas être un président dominateur, encore moins négligent.
Boussayène estime que ses chances de candidat à la présidentielle restent « entières », appelant les électeurs « à voter non pas pour des personnes pour des programmes profitables à l’avenir du pays ».