Le candidat aux élections présidentielles, Mohamed Frikha, a indiqué, au cours d’une visite, vendredi matin, à Kairouan, que “le mouvement Ennahdha est parmi les sympathisants approuvant sa candidature” et qu’il pense être le plus proche de ce mouvement”.
Au cours d’une rencontre avec les médias, il a souligné qu’en cas de victoire aux élections, il va veiller à la réduction des “graves disparités” dans le développement entre les régions, à la consécration de l’unité nationale dans le domaine du développement et à la levée des enclaves entre les villes du sud, les zones intérieures et le reste des régions du pays.
Le candidat a, en outre, exprimé son soutien à la ville de Kairouan qui, selon lui, “avait été victime de l’injustice dans le passé”, mettant l’accent sur sa détermination à rétablir le passé glorieux de cette ville et sa position religieuse et culturelle, et à accorder de l’intérêt à ses symboles et ses monuments historiques.
Il a indiqué, dans ce sens, qu’il va “défendre la consécration de la religion islamique modérée fondée sur les valeurs de tolérance, de juste milieu et d’entraide”, soulignant, en parallèle, l’importance de “créer un projet de Fonds de la Zakat dont les revenus serviront à aider les familles nécessiteuses et à soutenir les cas sociaux précaires”.
D’autre part, Mohamed Frikha a insisté sur la nécessité de donner à l’armée nationale et aux structures sécuritaires les possibilités et les moyens d’intervention nécessaires pour la lutte contre le phénomène du terrorisme, tout en soulignant la nécessité de créer “une agence de renseignements”. Concernant la question syrienne, il a affirmé être “partisan du rétablissement des relations tuniso-syriennes”.
Par ailleurs, lors de sa visite dans la médina de Kairouan, le candidat aux élections présidentielles a rencontré un nombre important de citoyens qui ont évoqué les préoccupations de la région, notamment la nécessité urgente de relier Kairouan au réseau autoroutier et à celui des chemins de fer, l’intérêt pour l’infrastructure de base dégradée et aux souffrances des jeunes à cause du chômage et de la marginalisation.