L’avenir de la Tunisie est entre les mains de ses enfants. Le citoyen est en mesure de choisir le président qui le rassure sur l’avenir de son pays, résout les crises qui surviennent et empêche un retour à la situation d’avant la révolution, a déclaré le candidat du parti Ettakattol à la présidentielle, Mustapha Ben Jaafar.
Dans une déclaration de presse faite, mercredi, à Gabès dans le cadre de sa campagne électorale, Ben Jaafar a jugé que le président de la République est le garant des droits et libertés prévus par la Constitution outre son aptitude à prendre des initiatives législatives dans l’intérêt national.
« La crainte est de mise qu’un seul parti politique accapare les trois présidences et monopolise tous les rouages de l’Etat », a-t-il dit en allusion à Nida Tounes.
Dans un tout autre registre, Ben Jaafar a avancé qu’il ne va pas faire de commentaires à propos du soutien apporté par certains partis politiques à un candidat précis à la présidentielle, rappelant avoir proposé à la famille sociale-démocrate de choisir un candidat consensuel, mais que son initiative a été « vivement critiquée ».
Il a mis l’accent sur le besoin de conjuguer les efforts pour traiter les grandes questions nationales dont le chômage, estimant que « la routine administrative » est une des causes ayant amplifié ce problème.
Lors de sa visite à Gabès, le candidat d’Ettakattol est allé au contact des citoyens pour présenter son programme électoral et écouter leurs préoccupations.