Moncef Marzouki : «Je n’ai libéré ni des criminels dangereux, ni des terroristes»

Le candidat à l’élection présidentielle et président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a démenti, mardi, avoir libéré des criminels dangereux et des terroristes, affirmant que «ces accusations ne sont que mensonges».

« Je n’ai libéré ni des criminels dangereux ni des terroristes, et toutes ces allégations ne sont que mensonges», a-t-il indiqué lors d’un meeting organisé à Mahdia dans le cadre de sa campagne électorale.

« Cette tâche est confiée à la commission de grâce spéciale relevant du ministère de la Justice et des droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle qui est chargée de définir les critères de grâce», a-t-il tenu à préciser, notant que ces critères n’englobent pas les crimes dangereux. Cependant, on peut lui demander qui dirigeait ce ministère au moment de ces grâces.

«La plupart des amnistiés, majoritairement des jeunes, ne leur restaient que quelques mois de détention » a-t-il encore argué. Par ailleurs, Marzouki a déclaré avoir réussi à convaincre les gouvernements de certains pays, de reconvertir une partie des dettes tunisiennes en projets d’investissements, réaffirmant son engagement à continuer à drainer les investissements et à s’investir davantage dans la diplomatie économique.

Il a, également, appelé les Tunisiens à bannir le régionalisme que certains tentent inlassablement d’instaurer. Au cours de ce meeting, plusieurs habitants de la région ont crié «Dégage» à Marzouki.