Le candidat à la présidentielle, président sortant Moncef Marzouki a affirmé mercredi sa disposition à composer avec le gouvernement qui sera issu du prochain gouvernement « dans le souci d’assurer la continuité de l’Etat et sa stabilité ».
Il a noté, lors de sa rencontre avec les corps médical et paramédical de Tunis et de nombre de ses sympathisants, être le seul candidat à faire l’objet d’un « acharnement violent ».
Marzouki estime que son parcours militant avant la révolution et l’exercice de sa mission en tant que président de la République prouvent son engagement à combattre toute forme d’extrémisme, de takfir et de violence. Il accuse ceux qui ont gouverné le pays durant 50 ans d’être à l’origine de la propagation du terrorisme.
Le candidat a appelé les Tunisiens à faire front contre le terrorisme, dans le cadre d’une approche cohérente, rappelant l’expérience de l’Algérie qui, a-t-il relevé, est parvenue à combattre ce fléau à la faveur de la cohésion sociale et de la performance de son appareil sécuritaire. Il a appelé ses sympathisants à éviter la violence verbale lors de la campagne, formant le voeu de voir « les autres » en faire autant.
Le candidat a déploré lors de son intervention, les tentatives de diaboliser l’adversaire et de recourir aux mensonges pour alimenter la division. sur un autre plan, Marzouki a insisté sur la nécessité de continuer à outiller l’armée nationale.
Il a noté que l’armée tunisienne a reçu plus d’équipements au cours des trois dernières années que durant 30 ans, ajoutant que les gouvernements post révolution n’ont épargné aucun effort dans ce sens.