Le candidat du Front populaire à la présidentielle, Hamma Hammami, a estimé, mercredi, qu’il est difficile qu’un candidat remporte la course à la présidence dès le premier tour.
Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une rencontre avec la presse, il a souligné qu’il mène sa campagne électorale de manière à pouvoir accéder au deuxième tour du scrutin.
Il a refusé, par contre, de révéler le nom du candidat susceptible de recevoir le soutien du Front populaire au deuxième tour au cas ou il serait éliminé au premier tour.
Notre seul critère sera le sérieux du programme du candidat, a-t-il toutefois affirmé. S’agissant de la position du Front populaire au sujet de l’appel à la formation d’un gouvernement d’union nationale, il a souligné la nécessité de s’accorder sur les formations politiques et les programmes socio- économiques prioritaires avant de s’entendre sur le type de gouvernement.
Il a fait part du refus du FP de former un gouvernement d’union nationale basé sur la politique de quota à l’instar du gouvernement de la Troika qui a enregistré des résultats négatifs dans plusieurs domaine, selon ses dires. Sur la question de savoir si le FP projetait de rester dans l’opposition, Hammami a indiqué que cette éventualité n’a pas été discutée.
Elle le sera en même temps que d’autres questions après l’élection présidentielle, a-t-il indiqué. Le FP a obtenu 15 sièges, dans les élections législatives du 26 octobre 2014, lui permettant.