Quelque 282 procès-verbaux d’infractions ont été dressés depuis le début de la campagne de l’élection présidentielle et jusqu’à ce mercredi 12 novembre dans les deux circonscriptions de Tunis.
Le plus souvent, il s’agit de cas d’affichage de propagande hors des lieux affectés à cet usage, d’affichage électoral ne comportant pas le visa de l’ISIE, de détérioration d’affiches électorales et d’organisation d’activités et réunions sans préavis.
Selon le membre de l’Instance régionale indépendante des élections de Tunis 1 Samir Hmayed, 89 infractions ont été recensées au cours de la même période dans la circonscription, où 15 candidats ont été cités comme étant concernés par lesdites infractions.
Les infractions sont constatées par les contrôleurs de l’IRIE qui dressent les procès-verbaux à leur sujet avant de les transmettre à l’ISIE à qui revient de prendre les décisions nécessaires en cas de preuves jugées suffisantes, a-t-il dit.
Interrogé sur la légalité des posters géants de certains candidats qui trônent en plusieurs endroits de la capitale et des villes de l’intérieur, Samir Hmayed a expliqué que, contrairement à ce qui fut le cas pour les élections législatives, tous les types d’affichage de propagande sont autorisés durant la campagne de l’élection présidentielle, y compris l’utilisation de véhicules mobiles et de murs d’immeubles comme supports d’affichage.
De son côté, le responsable du contrôle de la campagne présidentielle à l’IRIE de Tunis 2, Anouar Belhaj Jalloul, a indiqué que 193 procès-verbaux ont été dressés dans la circonscription depuis le début de la campagne et ont concerné des actes et faits attribués à 7 des 15 candidats à la présidentielle à avoir organisé des activités de propagande dans la circonscription.