« La Tunisie a besoin d’un candidat indépendant et je suis le seul à l’être réellement parmi tous les postulants à la présidence », a déclaré, mardi, Mehrez Boussayène, à la correspondante de l’agence TAP, à Béja, où il menait sa campagne électorale.
« L’indépendance du futur président de la République est le garant de la stabilité du pays et de l’équilibre politique, compte tenu de son rôle d’arbitre et du fait qu’il doit œuvrer à réaliser les objectifs stratégiques des prochaines décennies et pas seulement pour les cinq années à venir », a- t-il expliqué.
Boussayène a invité les électeurs à voter pour un président qui n’appartient pas aux blocs parlementaires représentés à la prochaine assemblée afin de prévenir « l’hypertrophie » du pouvoir, estimant que son expérience nationale et internationale devrait l’aider à « supporter le fardeau du pouvoir avec sagesse ».
Il a, en outre, promis de faire de l’Institut des études stratégiques un institution scientifique, de présenter un projet de loi pour institutionnaliser le dialogue national, de réviser le système juridique et de promouvoir la diplomatie tunisienne, en créant des pôles diplomatiques couvrant les pays liés par une proximité géographique.
Boussayène a, par la même occasion, présenté son programme électoral et s’est enquis des préoccupations des citoyens en sillonnant les artères de la ville de Béja, avant de s’arrêter, place du martyr Mohamed Toujani, où il a rendu hommage à tous les martyrs.