L’examen de la possibilité d’institutionnaliser le Dialogue national qui s’est fondé sur la représentation des partis à l’Assemblée nationale constituante (ANC) sera au centre de la séance de clôture du Dialogue national, a déclaré, lundi, Ali Zeddini, vice- président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.
Dans une déclaration aux médias peu avant le démarrage de la réunion au ministère des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle, Zeddini a indiqué que cette question sera évoquée « loin de toute interférence entre le Dialogue national et les institutions officielles de l’Etat et de la légitimité électorale issue du scrutin du 26 octobre 2014 ».
Il a, également, souligné la nécessité de « revoir la situation du Dialogue après les modifications survenues dans le paysage politique à la suite des élections législatives ».
Le secrétaire général du Courant populaire, Zouhaier Hamdi, a, pour sa part, estimé que cette séance de clôture constitue « le couronnement du processus du Dialogue et du rôle qu’il a joué pour extirper le pays de la situation de crise après l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi, là où les autorités officielles ont échoué ».
Selon Ali Zeddini, la séance de clôture du Dialogue national sera l’occasion de rendre hommage à tous les acteurs dans le Dialogue national, notamment des responsables, des représentants de partis politiques et « tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre ».
Un CD-ROM de la totalité des séances du Dialogue national sera distribué en l’occurrence.