Dans le cadre de sa campagne électorale, le candidat à l’élection présidentielle 2014, Mohamed Moncef Marzouki, a souligné, lundi, au cours d’un meeting, dans la ville de Sahline (Gouvernorat de Monastir), que “nous n’avons pas le droit de rater cette opportunité historique pour instaurer la démocratie et qu’il est “nécessaire de poursuivre le combat”.
Il considère que les politiques erronées ont empêché, depuis 20 ou 30 ans, d’instaurer la démocratie en Tunisie, et ont eu pour conséquence le déclenchement de la révolution. Marzouki a expliqué qu’aujourd’hui, “il y a une possibilité, après les résultats des élections législatives, de rééquilibrer la balance et de préserver les objectifs de la révolution”. Dans ce sens, Marzouki a indiqué “qu’il y a, actuellement, une machine en train de faire revenir l’ancien régime et d’empêcher les équilibres du pouvoir”, appelant les électeurs à mettre en échec ces agissements.
“Les Tunisiens et les Tunisiennes sont capables de défendre leur avenir et ambitionnent de vivre dans un pays démocratique et libre”, a-t-il dit. Il a, dans ce sens, appelé les électeurs à lui accorder leur confiance, leur promettant de défendre et de garantir les libertés, considérant que l’absence de liberté se nourrit dans la corruption, rétablit les anciennes pratiques et ne permet pas d’édifier la patrie. A ce propos, Marzouki a estimé que “sur la base de la liberté et de la stabilité politique, la machine économique et sociale se remettra en marche”.
Il a souligné qu’en cas de choix d’un président garant des libertés et de l’équilibre des pouvoirs, celui ci pourrait empêcher l’augmentation de la pauvreté des classes démunies, appauvries à la suite de mauvaises politiques précédentes. Marzouki a ajouté que la Tunisie, du nord au sud, est une seule patrie et un seul peuple, et que ” notre combat, actuellement, est celui de la morale et de l’amour de cette patrie”.